Le regain d’intérêt pour les grotesques à partir des années 1960 serait-elle en relation avec les mouvements féministes de cette époque, qui ont remis en question les normes de genre établies et ont cherché à donner une voix et une visibilité aux femmes dans les domaines de l’art et de la culture?
LES GROTESQUES : LES FIGURES DE L’IMAGINAIRE DANS LA PEINTURE ITALIENNE DE LA FIN DE LA RENAISSANCE, de Philippe Morel, Flammarion | septembre 2011.
Les grotesques se distinguent par leur apparence délibérément discordante et leur tendance à déformer la réalité. Ces « grotesques » utilisent le corps féminin comme sujet central, et s’emploient au démantèlement des représentations idéalisées du nu/corps féminin. Ces exagérations soulignent les normes imposées aux corps féminins dans leur apparence et leurs comportements.